Les difficultés causées par la crise internationale aux habitants des quartiers et des zones urbaines plus sensibles en France, dont la situation de l’emploi et de la dégradation qui en est suivie restent le symbole le plus éclatant, à été analysée par le rapport 2010 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles et par une enquête menée par l’Inter-réseaux des professionnels du développement social urbain (IRDSU). Deux documents très importants qui montrent comme les habitants des Quartiers et des Villes qui ont particulièrement souffert socialement et économiquement soient obligés maintenant a faire face aux difficultés qui dérivent des politiques publiques qui ne semblent pas trouver la capacité de lutter contre les causes profondes de leur situation. Le désengagement de l’Etat est chaque jour plus évident la ou les services publiques, qui étaient jusqu'à hier garantis pour la majorité des citoyens, viennent maintenant privé des ressources nécessaires causant une évidente dégradation non seulement dans les domaines plus importants comme l’éducation, la santé, la sécurité, la justice ou l’accès à l’emploi, mais surtout dans les services de droit commun. L’action politique, sociale et financière de l’Etat ne semble plus être capable non seulement de pouvoir donner les impulses nécessaires pour le soutient des projets de développement locaux mais aussi de soutenir les difficultés des bassins productifs et économiques existants, qui sont repliés sur eux même. Ce cadre met en évidence comme en fait il se produit un recul de la Démocratie et de la participation sociale et politique des citoyens suite a la progressive pauvreté des habitants des Quartiers qui sont obligés a réduire leurs capacités productive, leurs atouts et leurs savoir faire, acquis après plus de 40 ans de travail et d’expérience formée avec succès directement sur leur territoire et sur les marcher. La difficile situation des banlieues se fait aujourd’hui encore plus évidente, avec le risque que les mécanismes de radicalisation de l’exclusion, de la discrimination et de la ségrégation vers les pauvres, les jeunes, les femmes et les immigrés s’épandent verticalement en causant la disparition du tissu social historique. Le Gouvernement ne semble absolument pas être capable de répondre a ces graves problèmes et dernièrement il à renvoyé a plus tard les réformes et le débat qui seraient nécessaires en ce moment. Il est nécessaire en ce moment de parvenir a une action de relance très forte des politiques de la Ville encadrée dans des objectifs immédiats: -une relance de la politique de l’emploi en mettant en avant la prévention et la lutte contre les discriminations. – la préservation des services publics et moyens de droit commun dans les quartiers, avec une attention pour les collectivités les plus en difficulté. – un renouveau de la démocratie participative et de la confiance faite aux habitants et aux acteurs locaux -un changement d’orientation politique est nécessaire pour ne pas renforcer les mécanismes de ségrégation, d’exclusion, de discrimination et de rejet. – le renforcement de la solidarité entre villes par la construction massive de logements sociaux, et par une avancée de la réforme de la péréquation financière entre villes riches et villes pauvres – le rééquilibrage de la politique de prévention de la délinquance. Mais comme soutiennent les professionnels de IRDSU, » il est également nécessaire d’ouvrir le débat de fond sur l’avenir des quartiers et de la ville en général, car c’est en croisant l’expérience de la politique de la ville et du développement durable, comme ont commencé à le faire certaines communes, que les quartiers populaires peuvent devenir le laboratoire de la ville durable de demain, participative et solidaire, respectueuse des équilibres en son sein et entre territoires, garante des solidarités entre les populations et les générations, protectrice de l’environnement, soucieuse d’un développement économique au service de l’homme et s’appuyant sur le pouvoir d’agir de ses citoyens ».